Christian MAKARIAN

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et d’un diplôme d’études approfondies en histoire des relations internationales (Paris I Sorbonne), il a été reporter à RTL, puis il a rejoint Le Point, en 1984, au service Politique. Nommé chef du service Politique, il devient, ensuite, grand reporter et chef du service Société.

Entré à L’Express en 1999, il y a été notamment depuis 2006, Directeur de la rédaction délégué, signant chaque semaine une chronique de politique étrangère et des questions internationales.

Il intervient régulièrement à la radio et à la télévision comme consultant (i<Télé, BFMTV, France Inter)

Auteur d’Un inconnu nommé Chevènement (La Table Ronde), de Marie (JC Lattès),  traduit en 6 langues, et Le choc Jésus-Mahomet  (JC  Lattès) sur l’Islam et  l’Occident.


8 conférences mensuelles

ACT 35A : jeudi 14h - 15h30

ACT 35B : mardi 10h - 11h30 

Les deux cycles ont lieu dans les locaux de l’AUAN

ACT 35 A - ACT 35B

Géopolitique

Le désordre du monde n’est pas le fruit d’une fatalité. 

Il résulte d’une série de facteurs profonds qui plongent souvent leurs racines dans des déséquilibres flagrants, mais aussi dans des histoires millénaires et une longue série d’humiliations ou de frustrations enfouies. Ce ne sont pas les tensions qui définissent le caractère plus ou moins dangereux d’une époque, car il y eut de tout temps des heurts et des déflagrations ; ce sont bien davantage la disparition du « directoire mondial » et l’effacement des constructions conditionnant hier les rapports internationaux qui expliquent la sensation actuelle d’une planète en perdition. 

La guerre froide a développé un niveau de menace jamais atteint ; or elle correspondait néanmoins à une logique de blocs qui régissait les nations et canalisait leurs débordements. 

Depuis la fin du conflit est-ouest, avec la disparition des grandes confrontations idéologiques, les logiques d’affrontement ont laissé place à une fragmentation d’un type inédit. 

Les logiques de puissance, puisant dans la relecture du passé le plus ancien, constituent de nouvelles menaces au fragile équilibre mondial.

Jamais les individus n’ont eu autant de facilités à se déplacer d’une culture à l’autre, à travers les fuseaux horaires et les latitudes ; pourtant jamais la planète n’a paru aussi compartimentée, cloisonnée, hostile aux uns ou aux autres.

Sommes-nous condamnés à ne pas comprendre et à subir ? En aucun cas. Les relations internationales exigent désormais une forte dose de connaissance des intérêts en présence tout autant que des civilisations concernées ou des mécanismes de décision. Jamais le monde n’a eu autant besoin de connaissance, de sérénité et de réflexion.

 

Le cycle du mardi et celui du jeudi ont lieu dans les locaux de l’AUAN

Date de dernière mise à jour : 13/04/2024